
Saaid Amzazi, Nasser Bourita et Mustapha Ramid à la sortie du Conseil du gouvernement le 2 juillet 2020. MAP
Révélations: Le gouvernement a interagi sur le rapport d’Amnesty bien avant sa publication
Alors que le gouvernement s’évertue à nier avoir reçu les questions d’Amnesty International, de Forbidden Stories et ses médias partenaires concernant le piratage du téléphone du journaliste Omar Radi, nos révélations permettent d’affirmer que des responsables de l’exécutif ont effectivement été sollicités dès le 9 juin et, même pour l’un d’eux, interagi avec le collectif des médias
À l'origine
Lundi 22 juin, un rapport d’Amnesty International, préparé par le laboratoire technologique de l’organisation, a fait état de l’usage, par les autorités marocaines, d’un outil de surveillance d’origine israélienne. Le rapport, publié par le collectif de journalistes et de médias Forbidden Stories, affirme que le téléphone du journaliste Omar Radi, a été infecté par une application de surveillance, nommée Pegasus, et conçue par la firme israélienne NSO.
Amnesty International ajoute que ce n’est pas la première fois qu’un journaliste ou qu’un activiste marocain est ciblé par la même technologie, rappelant les précédents de l’historien Maâti Monjib, et l’avocat rifain Abdessadeq Bouchataoui. Publié simultanément par différents médias internationaux, dont au Maroc, Le Desk et Akhbar al Yaoum, le rapport indique que les autorités marocaines n’ont pas donné suite aux questions préalables à sa publication.
Le collectif Forbidden Stories et ses membres également ont notifié dans leurs articles que le royaume n’a pas réagi aux questions. De son côté, l’Etat marocain a répliqué officiellement, une première fois le 26 juin dernier, sur le site de l’agence de presse officielle MAP, qui reprend les éléments d’un communiqué parlant au nom « des autorités publiques marocaines ».
Entre autres points évoqués, les autorités signataires qui ont réclamé des preuves tangibles de leur implication dans l’utilisation de cette technologie d’espionnage, ont également nié « avoir été contactées par Amnesty », soulignant que « la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc ».
Amnesty International ajoute que ce n’est pas la première fois qu’un journaliste ou qu’un activiste marocain est ciblé par la même technologie, rappelant les précédents de l’historien Maâti Monjib, et l’avocat rifain Abdessadeq Bouchataoui. Publié simultanément par différents médias internationaux, dont au Maroc, Le Desk et Akhbar al Yaoum, le rapport indique que les autorités marocaines n’ont pas donné suite aux questions préalables à sa publication.
Le collectif Forbidden Stories et ses membres également ont notifié dans leurs articles que le royaume n’a pas réagi aux questions. De son côté, l’Etat marocain a répliqué officiellement, une première fois le 26 juin dernier, sur le site de l’agence de presse officielle MAP, qui reprend les éléments d’un communiqué parlant au nom « des autorités publiques marocaines ».
Entre autres points évoqués, les autorités signataires qui ont réclamé des preuves tangibles de leur implication dans l’utilisation de cette technologie d’espionnage, ont également nié « avoir été contactées par Amnesty », soulignant que « la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc ».

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