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01.05.2018 à 23 H 05 • Mis à jour le 01.05.2018 à 23 H 05 • Temps de lecture : 14 minutes
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n°300.Maroc-Iran: les dessous d’une nouvelle rupture

Le soutien militaire du Hezbollah au Polisario justifie selon Rabat sa nouvelle rupture diplomatique avec Téhéran. La conséquence d’un alignement forcé sur les positions des Etats-Unis et d’Israël sur le dossier du nucléaire iranien ? En réalité, c’est davantage pour le Maroc une manière de ne pas s’aliéner l’administration Trump sur la question devenue brûlante du Sahara Occidental en assimilant le Polisario au mouvement chiite libanais catalogué par Washington de terroriste

Par la voix de son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, le Maroc a annoncé ce mardi 1er mai, avoir rompu ses liens diplomatiques avec l’Iran, accusant son allié, le Hezbollah libanais d’apporter « un soutien militaire » au Polisario.


Dans une déclaration à la presse internationale accréditée à Rabat, Nasser Bourita a confirmé une réunion ce mardi avec le chargé d'affaires à l'ambassade de la République islamique d'Iran à Rabat, Mohamad Taqi Moayed, pour lui demander de quitter le territoire national « immédiatement ».


Nasser Bourita a déclaré qu’il venait tout juste de rentrer d’une visite en République islamique d’Iran qui l’a mené à Téhéran pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Jawad Darif, et l’a informé de la décision du Royaume du Maroc de rompre ses liens avec l’Iran.


L'ambassadeur iranien expulsé manu militari

« L’ambassadeur de Sa Majesté à Téhéran a quitté l’Iran aujourd’hui et je recevrai le chargé d’affaires à l’ambassade d’Iran dans les 30 minutes pour lui demander de quitter immédiatement le territoire national », a-t-il indiqué. Le Maroc et l’Iran avaient confirmé leurs relations diplomatiques en janvier 2017 lorsque le président Hassan Rouhani avait reçu l’ambassadeur marocain Hassan Hami qui lui a présenté ses lettres de créance.


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