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22.02.2019 à 23 H 20 • Mis à jour le 22.02.2019 à 23 H 20 • Temps de lecture : 19 minutes
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n°414.Pourquoi l’Algérie peut s’installer dans l’instabilité, comme au Venezuela

Alors que les manifestations se multiplient en Algérie contre « un cinquième mandat de la honte » du président Abdelaziz Bouteflika et que des milliers d’Algériens sont sorti ce vendredi dans plusieurs villes et localités du pays , le sociologue Aissa Kadri et le politologue Mohamed Hennad décryptent la situation

« Non au cinquième mandat et oui au départ du système », « Pouvoir assassin », « Bouteflika le Marocain, pas de cinquième mandat »… Depuis qu’un communiqué a annoncé le 10 février la candidature officielle d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat alors qu’il est à bout de souffle et qu’il n’a pas parlé au peuple depuis bientôt sept ans, les manifestations et les rassemblements se multiplient en Algérie contre « un cinquième mandat de la honte ».


À Kherrata, à l’est de Béjaïa en Kabylie, des centaines de personnes ont défilé, hissant des drapeaux noirs et scandant « Ulac smah ulac » (il n’y aura pas de pardon, en kabyle). À Khenchela, dans les Aurès, où le candidat à la présidentielle de plus en plus populaire Rachid Nekkaz avait appelé à un rassemblement, des centaines d’habitants ont obtenu le retrait d’un poster géant du président accroché à la façade de la mairie à côté d’un grand drapeau algérien. D’autres défilés, moins imposants mais tout aussi spontanés et déterminés, se sont formés à travers le pays, à Oran, Annaba, etc.



Ce vendredi 22 février, le pays retient son souffle. De nouveaux appels à manifester après la grande prière ont été lancés et sur les réseaux sociaux, on ne parle que de ça. Un autre appel a été lancé pour le dimanche 24 février, cette fois par le collectif citoyen Mouwatana, qui s’oppose à un cinquième mandat. Et la crainte de la répression se fait jour alors que le pouvoir diffuse la peur du chaos et instille l’idée que c’est « la main de l’étranger » qui tire les ficelles de cette vague de protestations.



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