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12.07.2023 à 18 H 18 • Mis à jour le 12.07.2023 à 18 H 18 • Temps de lecture : 1 minutes
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Justice

Affaire Ait El Jid: Abdelali Hamieddine, un cacique du PJD, condamné à trois ans de prison

La Chambre criminelle auprès de la Cour d'appel de Fès a rendu, mardi 11 juillet, son verdict en condamnant Abdelali Hamieddine, professeur de droit public à l'Université Mohammed V de Rabat et membre éminent du Parti de la justice et du développement (PJD), à une peine de 3 ans de prison ainsi qu'à une amende s'élevant à 20 000 dirhams.


Cette condamnation se situe dans le sillage de l'affaire de l'homicide de l'activiste de gauche Aït El Jid Ben Aïssa, un événement qui remonte à 1993 à Fès. La cour a conclu à la culpabilité de Hamieddine en retenant à son encontre les chefs d'inculpation de «  complicité d'homicide volontaire avec préméditation et guet-apens ».


Pour se replonger dans le contexte de cette affaire, il convient de remonter à l'année 1993, époque à laquelle Aït El Jid Ben Aïssa, membre du courant étudiant de gauche, fut tué lors de violentes altercations survenues à l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, entre les courants islamistes et gauchistes. À l'époque, la justice avait disculpé Hamieddine, mais la famille d'Aït El Jid a déposé une nouvelle plainte en 2017.


Le verdict de condamnation du membre influent du bureau politique du PJD a suscité des réactions variées, notamment parmi les cercles de gauche qui ont accueilli favorablement la décision du tribunal, tandis que les courants islamistes ont manifesté leur mécontentement, notamment sur les réseaux sociaux. De son côté, Hamieddine a annoncé son intention de faire appel de ce jugement.



Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD, a promptement émis une directive enjoignant tous les membres et responsables de son parti de s'abstenir de toute déclaration ou commentaire au sujet du verdict rendu par la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Fès.

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