S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
05.09.2022 à 08 H 25 • Mis à jour le 05.09.2022 à 08 H 28 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
France-Maroc

Affaire Iquioussen: « Le laissez-passer suspendu mais toujours valable », affirme Paris

Du côté de la diplomatie française, l'heure est à l'optimisme quant à l'issue de l'affaire de l'imam Hassan Iquioussen. Visé par un arrêté d'expulsion vers le Maroc émis par le ministère de l'Intérieur et validé par la justice, le prédicateur est actuellement en fuite. Il fait aussi l'objet d'avis de recherche et d'un mandat d'arrêt européen.


Alors qu'il l'avait initialement accordé, le Maroc a finalement décidé, en cette fin du mois d'août, de suspendre le laissez-passer consulaire, comme nous le rapportions précédemment.


Au micro de la radio française RTL, prudente, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna a rappelé que « le ministre de l'Intérieur (Gérald Darmanin  ndlr) est en lien avec les autorités marocaines et comme il l'a dit lui-même, les choses vont rentrer dans l'ordre rapidement ». « Le Maroc, dont ce monsieur est un ressortissant, avait délivré un laissez-passer consulaire pour 60 jours. Il est suspendu mais toujours valable », nuance-t-elle.


À la question de la journaliste de RTL, pour savoir si la France appelait le Maroc à accueillir l'imam Iquioussen, Colonna a préféré jouer la carte de la diplomatie, se contentant de glisser : « c'est ce qu'a fait Gérald Darmanin ».


Pour rappel, des débuts de tensions se font sentir ces dernières semaines entre Paris et Rabat, à l'aune de l'affaire de l'imam Iquioussen. Alors que du côté des autorités françaises l'heure est à l’embarras, face à un imam qu'elle souhaite expulser et qu'elle ne retrouve plus, le Maroc a décidé de suspendre son laissez-passer consulaire, ne facilitant pas ainsi la situation pour les Français.


Selon les déclarations de représentants du gouvernement français, les deux pays sont en contact à ce sujet. De son côté, le Maroc s'est exprimé à travers le porte-parole de son gouvernement, pour déclarer que « les médias ne sont pas la scène appropriée pour aborder ce genre de dossiers. Ces dossiers sont examinés dans le cadre d’accords de partenariats entre les États, notamment dans le cadre d'accords consulaires entre les pays ».

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct