Affaire M’Barki: en France, une enquête ouverte pour soupçons d’ingérence

Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris après la plainte contre X déposée par BFMTV pour des soupçons d’ingérence dans le travail de son journaliste Rachid M’Barki, licencié depuis, annonce ce jeudi l'AFP, citant des sources proches du dossier.
L’enquête a été ouverte « récemment » et confiée à la sous-direction des affaires économiques et financières de la police judiciaire parisienne. Le parquet national financier (PNF), qui n’a pas souhaité confirmer l’information, a seulement indiqué à l’AFP avoir reçu « un dessaisissement du parquet de Paris », fait-on par ailleurs sa voir de même source.
Pour rappel, Rachid M'Barki avait été licencié par BFM TV qui a décidé de déposer plainte le lendemain contre X pour corruption passive et abus de confiance. La plainte venait à la suite de l'enquête interne.
Du travail de Rachid M'Barki, une douzaine de brèves ont été identifiées par la direction de BFM TV. L'une d'elle, pour l'instant selon les informations disponibles, concernant le Maroc et la question du Sahara occidental.
Coordonnée par Forbidden Stories, l'enquête Story Killers avait par la suite démontré que Rachid M'Barki avait été lié à une officine israélienne.
Ce que l'intéressé, lors de son audition ce mercredi à l'Assemblée nationale dans le cadre d'une commission d'enquête sur les ingérences étrangères en France, a nié. Il a démenti avoir été manipulé par quelque partie qui soit, précisant par ailleurs, en réponse à des questions, n'avoir jamais été payé par le Maroc pour dire quoi que ce soit.
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