Algérie : des législatives sur fond d' »indifférence généralisée »
Les élections législatives en Algérie sont organisées dans un contexte marqué par un taux de participation en déclin constant et une "indifférence généralisée" parmi les électeurs, écrit Robert P. Parks le directeur du Centre d’Études Maghrébines en Algérie dans une tribune publiée par le Washington Post.
"Le déclin dans la participation électorale trahit un manque de confiance en la capacité de l'Assemblée populaire nationale à relever les défis politiques et économiques pressants que confronte l'Algérie ", relève Parks.
Le journal fait observer, dans ce contexte, que l'Assemblée populaire nationale "n'a pas accompli grand chose pour mériter la confiance des Algériens".
Compte tenu de la désapprobation généralisée de l'Assemblée nationale algérienne et des perspectives d'un taux d'abstention élevé, les élections du 4 mai ne seront qu' "aucune performance électorale dépourvue de sens", estime l'auteur de l'article.
Plus de 23 millions d'électeurs sont appelés à choisir les 462 députés à l'Assemblée populaire nationale (APN), dominée depuis l’indépendance par l’ex-parti unique le Front de libération nationale (FLN), formation du président Abdelaziz Bouteflika, et son allié du Rassemblement national démocratique, dont le secrétaire général Ahmed Ouyahia occupe le poste de directeur de Cabinet de la présidence algérienne.
Lors des législatives de 2002, le taux de participation avait atteint 46 %, contre seulement 35,65 % en 2007 et 42,90 % en 2012
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