S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
27.03.2023 à 15 H 39 • Mis à jour le 27.03.2023 à 15 H 39 • Temps de lecture : 2 minutes
Par
Maroc-UE

Bruxelles toujours à la recherche de voies alternatives pour l’accord de pêche avec Rabat

Le 17 juillet expire l'accord de pêche Maroc-Union européenne en vigueur depuis 2019 et encore suspendu à la décision finale de la Cour de justice européenne (CJUE). Dans son arrêt de septembre 2021, celle-ci avaient annulé les accords commerciaux entre Bruxelles et Rabat


Alors que le jugement final devrait intervenir après cette date d'expiration, la Commission européenne, traditionnellement du côté de Rabat, travaille ardemment sur une voie alternative.


Pour le moment, le couperet de la CJUE n’étant pas encore suspensif, les 128 navires européens, dont 93 espagnols, peuvent continuer à opérer normalement. En contrepartie, les Européens décaissent 50 millions d'euros par an pour exploiter les ressources des eaux marocaines. À l'échéance de juillet, le royaume ne compte pas fermer ses eaux territoriales à la flotte européenne, mais il n'y aurait plus de cadre juridique lui permettant de délivrer des licences de pêche aux navires de l'UE.


C'est pourquoi la Commission européenne redouble d'efforts pour éviter ce scénario, tandis que les soutiens du Polisario requièrent de l'exécutif d'Ursula von der Leyen « des explications et plus de clarté », arguant que 92 % des captures sont réalisées au large des côtes du territoire du Sahara Occidental. « La Commission a entamé un travail exploratoire dans le but de commencer à négocier un nouveau protocole dès que légalement possible, dans le plein respect du processus en cours de la Cour de justice européenne », explique pour sa part un porte-parole communautaire dans une déclaration à la presse espagnole.


Fait particulier, l’arrêt décisif sera rendu alors que la présidence de l’UE sera assurée, à partir du 1er juillet, par l’Espagne. Déjà, le gouvernement de Pedro Sánchez montre son tropisme envers le Maroc : « Nous espérons que la sentence soit favorable (...) Nous avons toujours défendu, auprès de la Commission européenne et du Conseil des ministres, la légalité de l'accord », a récemment déclaré Luis Planas, ministre espagnol de l'Agriculture, de passage à Bruxelles.


Le poids de l'accord de pêche pèse pour beaucoup en termes économiques et d'une importance vitale pour l'industrie de la pêche de pays comme l'Espagne et la France. Mais « sa force politique est encore plus importante », note le média madrilène Publico, acquis à la cause des séparatistes, qui cite pêle-mêle l’affaire Pegasus et le Marocgate pour décrire « la tension dans les eaux troubles de la relation Bruxelles-Rabat ».

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct