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18.02.2023 à 10 H 52 • Mis à jour le 18.02.2023 à 11 H 13 • Temps de lecture : 1 minutes
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Justice

Affaire Pegasus: ses plaintes jugées irrecevables en France, le Maroc fait appel

Le Maroc fait appel devant la justice française, pour contester la décision d'irrecevabilité des ses 15 plaintes qui avaient été déposées depuis juillet 2021 suite à l'affaire Pegasus, rapporte la station de radio française Radio France internationale rfi.


Le Maroc avait nié tout lien avec le logiciel-espion Pegasus développé par l'Israélien NSO Group et décidé de porter l'affaire devant la justice, en France comme ailleurs. Il avait par la suite été débouté, un État ne pouvant pas porter plainte pour diffamation, comme le dispose la jurisprudence française.


Ainsi, « c'est pour participer pleinement à la manifestation de la vérité que l'État marocain vient de se constituer partie civile dans l'affaire Pegasus », affirme l'avocat Olivier Baratelli, qui défend le Maroc.


« Si les décisions d'irrecevabilité des précédentes plaintes s’appuyaient sur un article de la loi sur la liberté de la presse, qui ne permet pas à un État d’engager une poursuite en diffamation, les avocats du royaume espèrent contourner l'article », explique Olivier Baratelli, au micro de Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique de Rfi.


« Ce que l'on dit, c'est que c'est une mauvaise interprétation qui a été faite jusqu'à maintenant, ce n’était pas l'État marocain en tant que tel qui vient demander réparation de ce qu'on a pu dire sur sa politique nationale et internationale, c'est l'État marocain qui vient défendre ses services qui ont été diffamés et en particulier les accusations contre les services de renseignement marocain qui auraient utilisé Pegasus », avance l'avocat.


« Donc l'État marocain a un devoir de protection de ses agents qui sont anormalement mis en cause et c'est la raison pour laquelle on a engagé ces actions en leur nom... Jamais le Maroc n'a acheté, acquis ou utilisé ce logiciel Pegasus fabriqué par la société NSO », poursuit-il.

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