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02.01.2023 à 17 H 55 • Mis à jour le 02.01.2023 à 17 H 55 • Temps de lecture : 2 minutes
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Justice

Corruption à l’Europarlement: une procédure de levée d’immunité diligentée à l’encontre de deux élus

En marge de l'enquête belge pour corruption au sein du Parlement européen impliquant le Maroc et le Qatar, Roberta Metsola, la présidente de l’institution a annoncé, ce lundi via une publication sur Twitter, avoir lancé « une procédure d’urgence » pour lever l’immunité de deux eurodéputés.


« Il n’y aura pas d’impunité. Aucune », a-t-elle souligné sur son tweet. Cette décision intervient à la suite d'une demande des autorités judiciaires belges et concernerait le député issu du parti démocrate italien Andrea Cozzolino ainsi que l’élu socialiste belge Marc Tarabella.



Arrêté le 9 décembre dernier, Francesco Giorgi, compagnon d’Eva Kaili vice-présidente grecque de l’Europarlement - également en détention -, est passé quelques jours plus tard aux aveux, affirmant que Cozzolino et Tarabella étaient d’autres bénéficiaires de l’argent de la corruption.

 

« Dès le début, le Parlement européen a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider les enquêtes en cours et nous continuerons à veiller à ce qu'il n'y ait pas d'impunité. Les responsables trouveront ce Parlement du côté de la loi. La corruption ne peut pas payer et nous ferons tout pour la combattre », a déclaré Roberta Metsola.


Le 16 janvier prochain, lors de la session plénière, Roberta Metsola communiquera la demande de levée d’immunité et celle-ci sera transmise à la commission des affaires juridiques (JURI), fait savoir l’agence de presse espagnole EFE.


Par ailleurs, le Parlement européen précise que Matsola a demandé « à tous les services et commissions de donner priorité à cette procédure, en vue de sa conclusion au 13 février 2023 ». Notons que l’Union européenne avait décidé quelques jours plus tôt de créer dans l’urgence « un organisme en charge des problématiques d’éthique ».


Pour rappel, Rabat est au coeur de l’enquête judiciaire qui continue de documenter les éléments collectés pointant vers des hommes d’influence dans le royaume. Toutefois, les mesures de rétorsion prises contre le Qatar ne sont pas appliquées au Maroc, « puisqu’elles portent non pas sur des faits établis ou de flagrant délit, mais sur des allégations ».


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