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18.03.2021 à 01 H 20 • Mis à jour le 18.03.2021 à 01 H 25 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Maroc-Algérie

Crise à Figuig: Les médias algériens parlent d’extension d’exploitations et de trafic de drogue

Les tensions dans la zone d’El Arja à un jet de pierre de Figuig ont été diversement commentées par la presse algérienne.


Pour le quotidien francophone El Watan, les autorités locales côté algérien, excédées par le trafic de résine de cannabis qui passerait par Figuig pour « inonder » la région de Beni Ouenif et de Béchar, les a poussées, compte-tenu du « silence » de leurs homologues marocains sollicités, à interrompre ces activités illicites par l’interdiction de passage aux agriculteurs habitués à exploiter leurs palmiers-dattiers d’El Arja. Des assertions avancées en citant des sources anonymes.


« Ces dernières années, le royaume a introduit des variétés hybrides de haschich aussi dangereuses et peut-être même plus que les drogues dures. Pour n’importe quel État, il s’agit là d’un acte de guerre auquel il faut faire face. El Arja est une localité algérienne et se trouve à quelques kilomètres de Figuig, région connue pour être sur la route du haschich. Les autorités ont décidé de fermer ce passage pour couper la route aux trafiquants », a confié « un haut gradé de l’armée algérienne » à El Watan.


Autre son cloche, celui de la presse arabophone, dont El Khabar qui évoque pour sa part des velléités d’extension des parcelles exploitées par les Marocains en territoire algérien. Ceux-ci auraient même, selon cette version des faits, reçus l’appui des autorités étatiques locales, voire militaires, qui leur auraient ainsi fourni des explosifs pour défricher la zone. « Le 20 février dernier, des explosions ont été entendues dans cette zone, poussant les autorités civiles et militaires algériennes à enquêter sur l’origine des déflagrations. Les autorités marocaines ont signalé une campagne de déminage dans cette région », avance la même source.



Dans tous les scénarios avancés, il est étonnamment cité le prolongement sur 50 km du mur de défense marocain beaucoup plus au sud, dans la région de Touizgui, province d’Assa-Zag, « à 3 km seulement du mur algérien de sécurité », précisant qu’il est « équipé d’un système de surveillance ultramoderne », s’inquiète à ce propos El Watan.

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