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15.04.2021 à 16 H 32 • Mis à jour le 15.04.2021 à 16 H 39 • Temps de lecture : 1 minutes
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Migration

Des eurodéputés dénoncent le traitement réservé à l’activiste Helena Maleno par Rabat et Madrid

Une trentaine de parlementaires européens et quatre groupes politiques ont dénoncé auprès de la Commission européenne (CE) l’expulsion par le Maroc de l’activiste espagnole de défense des droits des migrants, Helena Maleno.


Mardi, cinq eurodéputés espagnols des groupes de la Gauche (The Left) et des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE) se sont adressé au vice-président de la CE, Margaritis Schinas, pour exiger « d’en finir avec l’appui européen aux politiques de violation systématique des droits, et comme le montre le cas de Helena Maleno, impliquent la persécution et la répression des activistes des droits de l’Homme ».


Ce jeudi, une lettre promue par l’eurodéputé espagnol Miguel Urbán Crespo (The Left) a rassemblé plus de 20 membres du parlement européens. Parmi eux, des Anticapitalistes, des militants de la gauche républicaine de catalogne (ERC), du parti nationaliste basque, du SPD allemand, de la France Insoumise ou encore du Bloco de Esquerda portugais (bloc de gauche).


La missive a été envoyée à quatre commissaires européens (Justice, Intérieur, Voisinage et promotion du Mode de vie européen) et les exhorte de « faire pression auprès des gouvernements espagnol et marocain afin qu’ils répondent de leurs actes devant les institutions dédiées et qu’ils assurent que les actions de persécutions à l’encontre de Mme Malena ne se reproduiront plus ».


Lundi, Maleno avait raconté dans une vidéo publiée sur Twitter, avoir «  été victime d’un total de 37 attaques depuis avril 2020, entre menaces de mort, agressions, poursuites, surveillance policière, écoutes téléphoniques et deux assauts au domicile familial ». 


Elle a indiqué avoir été « violemment déportée » le 23 janvier dernier par les autorités marocaines, qui « ne [lui] ont même pas permis de se réunir avec [sa] fille de 14 ans » dont elle a été séparée pendant 32 jours. Pour elle, le ministère de l’Intérieur espagnol, « en collaboration avec la police marocaine » sont les « responsables de ce harcèlement ».



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