Dès sa sortie de prison, le cheikh salafiste Abou Naim reprend ses diatribes

Le 17 mars 2020, le cheikh salafiste et takfiriste Abou Naim avait été placé en garde à vue pour avoir critiqué la fermeture des mosquées et accusé l'État d'apostasie. Une enquête avait été ouverte par la BNPJ sous la supervision du ministère public chargé du terrorisme, annonçait un communiqué de la DGSN. Condamné le 3 avril à une peine d'un an de prison ferme et une amende de 2 000 dirhams, il vient de sortir de la prison locale de Ain Sebaâ ce 17 mars, d'après une annonce faite sur sa page Facebook officielle.
Dans un live retransmis par ses soutiens, le cheikh controversé n'hésite pas à appeler à l'application de la Charia dès sa sortie de prison, invoquant Dieu et dénonçant sa condamnation présentant comme étant « une injustice ». Dans une déclaration à un journaliste sur place, il qualifie le prison de « paradis ». « C'est quoi la prison si on est arrêté pour Dieu ? (...) Je suis toujours l'homme que vous avez connu », ajoute-t-il. Il n'hésite pas également à dénoncer le rétablissement des relations diplomatiques avec l'État d'Israël, qualifiant l'acte comme « n'étant pas un acte de tolérance » et « une atteinte à l'identité »
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