El Mahdaoui cesse sa grève de la faim, Jelloul la durcit
Selon des sources proches, Hamid El Mahdaoui, directeur du site Badil.Info, a décidé de mettre un terme à la grève de la faim qu’il avait entamée en protestation de l’alourdissement de sa peine de 3 mois à un an de prison ferme et aux conditions jugées spartiates de son incarcération. Une situation qui concernerait selon les familles des détenus le noyau dur du Hirak.
Dans un communiqué, l’Observatoire marocain des prisons (OMP) a dit suivre avec « préoccupation » le cas des détenus du mouvement contestataire en grève de la faim, en particulier ceux transférés d’Al Hoceima vers les prisons de Casablanca, Fès, Taza et Taourirt.
le journaliste marocain Hamid El Mahdaoui a a décidé d’arrêter sa grève de la faim, annonce sa femme. #Hirak
&mdash imad stitou (@StitouImad) September 25, 2017
Selon le secrétaire général de l’OMP, Abdellah Mesdad, cité par la presse, 37 détenus ont entamé une grève de la faim depuis une dizaine de jours, parmi lesquels Nabil Ahamjik, considéré comme le numéro 2 du mouvement, l’activiste Mohamed Jelloul. Ce dernier, selon des sources militantes aurait même cessé de s'alimenter en eau. La FIDH avait pour sa part relayé un "appel urgent" en faveur des prisonniers grévistes.
Jelloul étend sa grève de la faim à l'eau. https://t.co/p9LdSpFB93
&mdash Omar Radi (@OmarRADI) September 23, 2017
Le leader du Hirak, Nasser Zefzafi, dont le procès est prévu courant octobre (la première audience du groupe de Casablanca est fixée au 23), ne compterait pas parmi les grévistes, d’après les médias marocains.
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