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22.03.2023 à 01 H 51 • Mis à jour le 22.03.2023 à 01 H 51 • Temps de lecture : 2 minutes
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Justice

France-Maroc: accusé de viols, Jacques Bouthier remis en liberté sous contrôle judiciaire

L'ex-PDG du groupe Assu 2000, Jacques Bouthier, mis en examen notamment pour viols sur mineure, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire lundi, selon une information du Parisien.


La chambre de l'instruction a confirmé la décision du juge d'instruction datant du 13 mars dernier, qui avait remis Jacques Bouthier en liberté pour raison de santé.


Fin février, une expertise médicale avait conclu que Bouthier présentait un « possible processus démentiel débutant » avec un « déclin cognitif suspect imposant la réalisation d'un bilan neuropsychologique et une consultation mémoire ». Les experts écrivaient aussi qu’il souffrait d'une altération de l'état général associée à une dénutrition sévère, liée à sa détention.


Son état de santé était ainsi « incompatible avec la poursuite de la détention », selon l'expertise médicale qui ajoutait que le mis en examen de 76 ans devait être transféré en milieu hospitalier dès que possible.


Cette mesure a été assortie du versement d’une caution de 500 000 euros, servant de garantie de représentation et pour l'indemnisation possible et future des victimes, s'il est condamné plus tard.


Jacques Bouthier a été mis en examen en mai dernier pour traite des êtres humains, viols sur mineure mais également pour association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d'enlèvement, séquestration en bande organisée, ainsi que détention d'images pédopornographiques.


Huit collaborateurs de Jacques Bouthier, avaient été renvoyés devant un tribunal criminel à Tanger, notamment pour « traite humaine » et « harcèlement sexuel ».


Les huit accusés - six Marocains, dont deux femmes et deux Français - sont poursuivis pour « traite d'êtres humains », « harcèlement sexuel », « incitation à la débauche » et « non dénonciation de crimes tentés ou consommés », avait détaillé l'avocate des parties civiles, Nezha Khoubiza, lors d'une conférence de presse à Rabat.


Quatre accusés sont actuellement en détention tandis que les quatre autres vont pouvoir comparaître libres, a précisé Maître Karima Salama, une autre avocate.


« Un neuvième suspect dans l'affaire, un Français, est mort dans un accident de la route récemment », a-t-elle ajouté, sans autre détail.


Pour rappel, l'affaire a éclaté au Maroc à la suite de plaintes d’anciennes employées de succursales du géant français du courtage à Tanger, Assu 2000, déposées en juin 2022.


Au total, six plaignantes se sont constituées partie civile. Elles avaient témoigné de harcèlement sexuel systématique, de menaces et d’intimidations, et ce dans un climat de précarité sociale.


Les faits présumés se sont produits entre 2018 et avril 2022 dans des succursales de Tanger du groupe dirigé à l’époque par l'homme d'affaires de 76 ans, Jacques Bouthier.


Le juge d'instruction avait achevé son enquête pour harcèlement sexuel le 18 janvier. Ensuite, après une première audience le 7 mars devant la chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Tanger, le procès devrait reprendre le 28 mars prochain.

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