La présence « fantomatique » de Brahim Ghali à Logroño

Hôpital de San Pedro, où Ghali est admis. (AS)

« Personne ne sait rien à l'hôpital de San Pedro de Logroño où le chef du Front Polisario est hospitalisé », rapporte El Confidencial dans un reportage auprès du personnel soignant de l’établissement où a été admis Brahim Ghali le 18 avril en provenance de l’Algérie.

« Ils ne se demandent même pas ce qu'il fait là-bas. Ils n’ont pas non plus vu une sécurité excessive. Il n'y a eu aucune communication pour faire preuve de prudence », constate le média espagnol qui souligne le contraste de la situation avec la crise diplomatique et la tempête migratoire qu’elle a causé entre Rabat et Madrid.

Le journal rappelle que le protégé d’Alger a utilisé deux fausses identités : la première lors d'une demande d'admission à l'hôpital après un vol spécial qui l'a conduit à Saragosse, et le deuxième dans les rapports médicaux de l'hôpital d'Alger d'où il venait.

Des sources du centre hospitalier de San Pedro assurent que la santé du chef du Polisario est « stable » et qu’il est «  hors de danger » et que celui-ci « a quitté l'unité de soins intensifs il y a quelques jours et se rétablit » favorablement dans le service. Une information qui inquiète déjà les collectifs de victimes ayant porté plainte contre Ghali pour divers crimes et délits, alors que le gouvernement espagnol a assuré qu’il n’entraverait pas son départ, ni s’immiscerait dans les décisions que pourraient prendre la justice. Le juge en charge de l’affaire compte auditionner l’accusé le 1^er juin…

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