S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
25.01.2023 à 22 H 10 • Mis à jour le 25.01.2023 à 22 H 10 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Cybercriminalité

Le Français Sébastien Raoult extradé par le Maroc vers les États-Unis

Le jeune Français Sébastien Raoult, accusé de cybercriminalité par les autorités américaines, a été extradé mercredi 25 janvier dans l’après-midi du Maroc vers les États-Unis, a appris l’AFP de source policière marocaine.


« L’extradition a eu lieu ce mercredi à l’aéroport de Casablanca à bord d’un vol vers New York. L’opération a été menée par des agents du FBI », a précisé la source policière qui a requis l’anonymat.


Sébastien Raoult est accusé par la justice américaine de « complot en vue de commettre fraude et abus électronique », « vol d’identité grave », et d’être un membre des ShinyHUnters, groupe de cybercriminels soupçonnés par la justice américaine d’être derrière des cyberattaques d’entreprises.


Cet ancien étudiant en informatique, âgé de 21 ans, originaire d’Epinal (est de la France), avait été arrêté le 31 mai 2022 à Tanger sur la base d’une notice rouge émise par Interpol à la demande de la justice américaine.


Son avocat, Me Philippe Ohayon, avait saisi fin décembre le Comité contre la torture de l’ONU, redoutant sa prochaine extradition vers les États-Unis, mais cette instance a refusé d’enregistrer sa demande.


Interrogé mercredi par l’AFP, la porte-parole du quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, a affirmé que « le calendrier de l’extradition de Sébastien Raoult relève des relations souveraines entre le Maroc et les États-Unis ». Aux États-Unis, l’ex-étudiant risque jusqu’à 116 ans de prison s’il est reconnu coupable, selon Me Ohayon.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct