Le sujet de la Samir ne doit pas être discuté « sous pression » (Baitas)

Le dossier de la société de raffinage du pétrole Samir, qui a fermé ses portes en 2015, ne doit pas être traité « sous pression », a expliqué ce vendredi, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Le gouvernement est conscient de l'importance de la place d'une institution telle que la Samir dans le système énergétique du Royaume, a déclaré Baitas, insistant sur le fait qu'il s'agit « d'une institution très importante qui répondra aux questions liées au secteur de l'énergie dans notre pays », a-t-il précisé.
Toutefois, « les événements de ces derniers mois ont montré que s'appuyer sur une seule méthode pour gérer la question énergétique est une erreur. Les sources d'énergie doivent être diversifiées ».
C’est ainsi que Baitas explique que le gouvernement souhaiterait relancer la raffinerie dès demain, s'il y a une partie prête à la reprendre, mais « c'est un sujet qui doit être traité dans la sérénité et non pas sous pression ». Le raffinage peut apporter une solution à la question de la flambée des prix des carburants qui s’aggrave au niveau international, a-t-il poursuivi.
Pour rappel, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, avait affirmé en juillet, à la Chambre des représentants, que son département examine les scénarios techniques et économiques pour aboutir aux solutions appropriées au dossier de la société de raffinage du pétrole Samir , qui doit être traité de « manière raisonnable », car il se caractérise par « une complexité sans précédent ».
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