S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
15.11.2019 à 12 H 10 • Mis à jour le 15.11.2019 à 12 H 10 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Amériques

Les Chiliens voteront en avril 2020 sur le changement de Constitution

Les parlementaires chiliens ont approuvé vendredi la tenue d'un référendum en avril 2020 qui pourrait aboutir à une révision constitutionnelle, l'une des revendications des manifestants qui réclament depuis près d'un mois un changement complet du modèle politique et économique du pays.


Deux questions seront posées aux électeurs : êtes-vous favorables au principe d'une nouvelle Constitution et les parlementaires en poste aujourd'hui doivent-ils être intégrés à la commission chargée de rédiger le texte ?


La constitution actuelle date, dans les grandes lignes, de la dictature d'Augusto Pinochet, au pouvoir de 1973 à 1990.


Le président, Sebastian Pinera, que de nombreux manifestants appellent à la démission, a accepté cette semaine l'idée de revoir la Constitution afin de reprendre le contrôle d'une situation qui lui échappe partiellement depuis le début de la contestation sociale, le 18 octobre.


Appelés à se prononcer à leur tour, les parlementaires ont entériné vendredi, peu après minuit, un document de deux pages, intitulé "Accord pour la paix et une nouvelle Constitution", qui plaide en faveur d'un "engagement visant à rétablir la paix et l'ordre public au Chili".


Les partisans d'une révision constitutionnelle estiment que le texte aujourd'hui en vigueur ne permet pas d'assurer des services médicaux et une éducation de bonne qualité pour tous et exclut les citoyens de la politique en dépit des retouches apportées après le retour à la démocratie.


Les autres, au contraire, jugent qu'il s'agit d'un gage de la stabilité du Chili, l'une des économies les plus florissantes d'Amérique latine.


Après le référendum du mois d'avril, un second devrait porter, six mois plus tard, sur la composition de la commission appelée à rédiger la future Constitution puis un troisième sur le texte final issu de ces travaux.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Revenir au direct