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17.04.2022 à 12 H 49 • Mis à jour le 17.04.2022 à 12 H 49 • Temps de lecture : 2 minutes
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Géopolitique

Les drones armés marocains, sujet d’inquiétude récurrent pour l’extrême-droite espagnole

Le gouvernement espagnol a défendu qu'il garantira « l'intégrité territoriale de l'Espagne » dans le cadre des « efforts en termes de paix et de sécurité » lorsqu'il a été interrogé par le parti d’extrême-droite Vox sur le projet du Maroc de « surveiller la frontière » à l'aide de « drones équipés de missiles capables d'atteindre une cible à une distance de 14 kilomètres ».


Le parti de Santiago Abascal, qui fait très certainement référence aux drones Bayraktar TB-2 acquis récemment par les Forces armées royales (FAR) auprès de la Turquie est revenu avec insistance sur cette question, comme il l'a fait à maintes reprises ces derniers mois. L'exécutif de Pedro Sánchez, pour sa part, a réitéré qu'il « défend et défendra toujours l'intégrité territoriale de l'Espagne, et agira avec fermeté en cas de violation ».


« De même, il convient de noter que dans le cadre des efforts en matière de paix et de sécurité, chaque pays est souverain pour gérer la surveillance de ses frontières avec les moyens qu'il juge appropriés », ajoute-t-il dans une réponse parlementaire écrite, consultée par l’agence Europa Press.


La réponse est datée du 21 mars, soit trois jours après que le Maroc ait rendu publique la lettre adressée au roi Mohammed VI dans laquelle le président du gouvernement, Pedro Sánchez, soutenait Rabat dans son plan d’autonomie pour le Sahara.


Insatisfait de la missive, où la souveraineté de chaque pays pour le contrôle des frontières était déjà évoquée, Vox a insisté pour connaître l'avis du gouvernement sur l'utilisation de drones avec des missiles par le Maroc. Concrètement, ce parti a dénoncé que la présence de ces appareils « équipés de missiles survolant les frontières de Ceuta et Melilla est devenue monnaie courante ces derniers mois ». Le royaume devrait aussi obtenir de Washington quatre drones SeaGuardian MQ9-B capables de lui assurer une force dissuasive décisive en Méditerranée occidentale.


Dans sa réponse écrite, l'Exécutif n'entre pas dans le vif du sujet de l'utilisation des drones et évoque les travaux pour « définir des relations avec le Maroc à l'aube du XXIe siècle, fondées sur la confiance, la transparence, le respect mutuel, les acquis et la réalisation des engagements ».


« Le gouvernement espagnol souhaite maintenir la meilleure relation de voisinage possible avec le Maroc, un partenaire stratégique », poursuit l'exécutif, ajoutant qu'il « travaille et continuera de travailler dans les domaines de coopération sur lesquels repose la relation avec le Maroc, en recherchant le bénéfice mutuel, et en défendant toujours les intérêts de l'Espagne ».

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