Mondial 2030: une candidature avec le Maroc étudiée par l’Espagne et le Portugal

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L'inclusion du Maroc à la candidature de l'Espagne et du Portugal à l'organisation de la coupe du monde 2030 de football est actuellement à l'étude, fait-on savoir de sources médiatiques ibériques.

Les fédérations de football des deux pays étudient cette possibilité, précise-t-on de même source. « L'incorporation du Maroc sera négociée de manière exhaustive dans les jours et les semaines à venir, mais il semble que son inclusion définitive sera liée au retrait de l'Ukraine de la candidature conjointe de l'Espagne et du Portugal pour accueillir la 24e édition de la Coupe du monde », détaille-t-on.

L'Ukraine s'était retirée suite aux accusations de fraude et de blanchiment d'argent visant le président de la fédération ukrainienne de football, Andriy Pavelko. Celui-ci a été suspendu pour une période limitée jusqu'à ce que l'affaire, actuellement objet d'une enquête, soit résolue. L'arrivée de l'Ukraine était notamment liée à des raisons géopolitiques, à l'aune de la guerre russo-ukrainienne.

Le média AS précise que la fédération espagnole s'est tournée vers le Maroc pour négocier une éventuelle inclusion. « L'Espagne a accueilli la Coupe du monde pour la dernière fois en 1982, tandis que ses voisins, le Portugal et le Maroc, n'ont jamais organisé l'événement, bien que les trois pays disposent de l'infrastructure et aient accueilli de grands tournois de football ces dernières années », rappelle le média espagnol.

Ce n'est pas la première fois qu'une candidature impliquant les trois pays est mentionnée. En 2017 déjà, le même média rapportait une information similaire, mais pour cette fois-ci la candidature de l'organisation de la coupe du monde 2026 qui allait plutôt aller être remportée par le trio Etats-Unis-Mexique-Canada.

En 2018, rebelote. L'éventualité avait été mise sur la table, avant que Madrid et Lisbonne ne publient une annonce où ils ne font mention que d'une candidature portée par le duo. L'opposition était par ailleurs venue du président de l'UEFA, Alexander Ceferin, toujours en poste.  « Je ne suis pas en faveur d’une candidature entre différentes confédérations pour être honnête », avait-il dit. « Quelqu’un devrait dire une fois pour toute aux politiciens que ce n’est pas à eux de dire s’ils seront les hôtes des euros ou de la Coupe du Monde ou non », poursuivait Ceferin.

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