S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
07.02.2022 à 18 H 04 • Mis à jour le 07.02.2022 à 18 H 05 • Temps de lecture : 1 minutes
Par
Logiciels espions

Pegasus : l’ancien ministre français Montebourg s’ajoute à la liste des cibles

La liste des personnalités politiques françaises déclarées avoir été ciblées par le redoutable logiciel espion Pegasus s’allonge. Des analyses techniques réalisées récemment par la police française sur le téléphone d’Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif, confirmeraient qu’il a lui aussi été infecté en septembre 2019 par le logiciel commercialisé par la firme israélienne NSO.


Ainsi, la trace de deux comptes e-mail, identiques à ceux qui ont été utilisés pour tenter d’espionner des cibles marocaines et françaises sont considérés comme des « marqueurs » d’attaques ou de tentatives d’attaques attribués à un client au Maroc, selon le consortium de médias associés au « Projet Pegasus ».


Quel intérêt le Maroc aurait-il eu à cibler Arnaud Montebourg, à une époque où celui-ci avait quitté la scène politique pour se reconvertir dans les affaires ?, s’interroge France Info, qui spécule sur la rivalité maroco-algérienne, l’ancien ministre étant le conseil d'administration de France Algérie, une association créée pour renforcer les liens entre les deux pays.


Contacté par les partenaires du « Projet Pegasus », l'ancien ministre, qui avait milité pendant son mandat contre les délocalisations industrielles et de services vers le Maroc, dit ne « pas avoir d'explications à donner à cette surveillance illégale. Et même si j'en avais, je serais bien incapable de les comprendre », ajoute-t-il. L'ex-candidat à l'élection présidentielle a saisi la justice car il veut « connaître les commanditaires de cet espionnage industriel de haute portée technologique ».


Par la voix de son avocat français Olivier Baratelli, le Royaume du Maroc, quant à lui, dément une nouvelle fois avoir « acquis, détenu ou utilisé » le logiciel commercialisé par la société NSO. Interrogé sur le cas d'une possible surveillance d'Arnaud Montebourg, le groupe NSO répond au consortium de médias que l'entreprise « n'est pas au courant des données et des cibles potentielles de ses clients ». La semaine passé, le FBI a reconnu avoir testé le produit-phare de NSO...

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct