Pour David Govrin, les accusations à son encontre sont « fabriquées »
Cible d'accusations, d'ordre sexuel mais aussi financier, le chef du bureau de liaison est finalement sorti de son silence. Dans des déclarations faites à la presse israélienne, il répond à l'enquête par la diplomatie de son pays au sujet d'irrégularités dans la représentation diplomatique de l'État hébreu.
Pour David Govrin, les accusations à son encontre ont été fabriquées par le chef de la sécurité de la mission, en raison d'un conflit entre les deux.
L'avocat de David Govrin, Drod Matityahu, a par ailleurs transmis une correspondance au directeur général du ministère des Affaires étrangères, Alon Ushipiz, avançant que cet officier de sécurité, nommé Ran Metzuyanim, « a inventé des accusations par vengeance ».
« L'origine de toutes les allégations sans fondement est un fonctionnaire qui a été pris en flagrant délit et qui agit maintenant par haine et vengeance pour tenter de nuire à l'ambassadeur », indique la lettre reprise par la presse israélienne.
On fait savoir aussi qu'une plainte a été déposée contre l'officier de sécurité dès février, pour avoir utilisé un véhicule du bureau de liaison, en violation des règles d'usage. « La plainte avait été jugée justifiée par l'inspecteur en chef du ministère des Affaires étrangères » précise-t-on.
De plus, la lettre rédigée par la défense de David Govrin affirme que le chef du bureau de liaison avait attribué une note basse à Metzuyanim, soulignant qu'il n'était pas apte à servir en tant que chef de la sécurité de la mission et ajoutant qu'il pourrait causer « des dommages diplomatiques » avec le Maroc. Pour l'avocat de Govrin, c'est cet officier de sécurité qui a par la suite « contacté divers médias pour lancer une campagne de diffamation ».
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