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20.12.2018 à 12 H 51 • Mis à jour le 20.12.2018 à 12 H 58 • Temps de lecture : 2 minutes
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Terrorisme

Qui sont les tueurs radicalisés des deux touristes scandinaves ?

Des éléments pouvant servir de pièces à conviction ont été retrouvés sur eux, quatre couteaux dont un de grande taille encore ensanglanté, un téléphone portable, une montre-bracelet, un lance –pierres et des cailloux, une fronde faite d’une lanière en cuir, un carnet de prières, et une maigre somme d’argent. Pour deux d'entre eux, ils portaient les mêmes effets que ceux apparaissant sur la vidéo montrant la décapitation de l'une des victimes (tenues de sport, coupes-vent, casquette, bonnet...)

Selon des sources sécuritaires, le premier suspect dans le meurtre atroce des deux jeunes randonneuses scandinaves dans la région d'Imlil (Haut Atlas), arrêté dès mardi se nomme Abderrahmane Khayali. Né en 1985 à Marrakech, il réside à Al Azzouzia, un quartier populaire de la cité ocre où il exerce par intermittence le métier de plombier.


Quant aux trois autres qui étaient en cavale et dont on pense qu’ils ont été à l ‘origine de la diffusion de la vidéo montrant la décapitation de l’une des deux touristes scandinaves, Abdessamad Joude, né en 1993 à Marrakech et résident du quartier de Derb Zeroual est marchand ambulant, tout comme Rachid El Afati, né en 1985, habitant à Douar Caïd Harbil.


Le troisième et dernier suspect arrêté ce jeudi matin aux aurores avec ses deux complices à bord d’un autocar, alors qu’ils s’apprêtaient tous trois à quitter la gare routière de Marrakech- Bab Doukkala, vers une destination régionale, Younes Ouaziyad, né en 1991, résident à Jnanate à Marrakech est menuisier de profession.


Fait singulier, des éléments pouvant servir de pièces à conviction ont été retrouvés sur eux, quatre couteaux dont un de grande taille encore ensanglanté, un téléphone portable, une montre-bracelet, un lance –pierres et des cailloux, une fronde faite d’une lanière en cuir, un carnet de prières, et une maigre somme d’argent. Pour deux d'entre eux, ils portaient les mêmes effets que ceux apparaissant sur la vidéo montrant la décapitation de l'une des victimes (tenues de sport, coupes-vent, casquette, bonnet...).


Effets retrouvés sur les fugitifs. BCIJ/DGST


Selon des informations obtenues auprès des enquêteurs du BCIJ dépendant de la DGST, les quatre suspects qui exerçaient aussi de manière saisonnière en tant que bergers et ouvriers agricoles dans la région, appartiennent à la mouvance extrémiste sans pour autant avoir quitté le Maroc pour le Jihad dans la zone irako-syrienne auprès du groupe Etat islamique.


Selon les premiers éléments de l’enquête, ils se sont radicalisés essentiellement à travers la consultation de sites internet jihadistes, ce qui expliquerait que sur la vidéo où deux d’entre eux achèvent à l’aide d’un grand couteau et décapitent l’une des victimes, ils aient fait référence au bombardement récent de la ville de Hajine en Syrie, une des dernières poches de Daech dans le pays.


L’un des tueurs dit d’abord distinctement en dialecte marocain « Attrape, Attrape ! », avant de répéter à deux reprises au moins, mais cette fois en arabe classique : « Ceci est pour nos frères de Hajine (… ) Voici vos têtes, ennemis de Dieu ! ».

 

Quoique toujours à l’étude, la vidéo a été authentifiée par les enquêteurs marocains, ce qui a été par ailleurs confirmé par le Premier ministre danois lors d’une conférence de presse tenue ce matin à Copenhague. Par ailleurs, plusieurs médias scandinaves ont identifiée l’une des victimes apparaissant sur la vidéo.

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