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29.03.2021 à 01 H 02 • Mis à jour le 29.03.2021 à 01 H 16 • Temps de lecture : 1 minutes
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Islamisme

A Tanger, des «brigades de la vertu» appellent au port du voile et menacent les filles récalcitrantes

C’est un phénomène récurrent à Tanger qui s’exprime de diverses manières et où le conservatisme, voire l’islamisme radical est rampant.


Selon la presse locale et de nombreux internautes, des affichettes ont été placardées ce dimanche 28 mars dans le centre de la Ville du Détroit appelant « les pères et les mères » de famille « qui permettent à leurs filles de se montrer » et « se dévoiler sur la rue publique », à voiler leurs filles sous peine de représailles.


Le message, fruit d’une opération visiblement concertée, se veut autant prosélyte que menaçant : les récalcitrantes, comme leur parents et  tuteurs sont promis « à la vindicte et à la réprimande ».


Les auteurs anonymes de ces messages affichés sur les murs et les poteaux d’éclairage du centre-ville dénoncent le fait que « les rues sont devenues des lieux de pornographie et de débauche où les filles montrent délibérément leurs charmes en portant des pantalons et des shorts serrés ». Les pères de ces filles sont ainsi qualifiés de « sans honneur, sans scrupule et sans religion ».


Les jeunes femmes sont pour leur part traitées de « produits bon marché » que leurs parents « jettent sur le trottoir ».


Des militants associatifs, cités par le site d’information local Tanja24 ont dénoncé une « dangereuse dérive » alertant sur le fait que « le wahhabisme envahit les rues de la ville ». Ils considèrent au vu de sa « gravité » que l'affaire doit faire réagir les autorités sans tarder « au risque d’un incident potentiel regrettable », comme ce fut le cas par exemple en 2014 dans le quartier populaire de Beni Makada, rappelle Yabiladi, où un jeune a été alpagué au sortir d’une fête de mariage et condamné séance tenante à recevoir 80 coups de fouet car soupçonné d’avoir consommé de l’alcool.


Les voix qui se sont levées contre cette action font remarquer que les espaces dans lesquels ces publications ont été diffusées disposent d'un grand nombre de caméras de surveillance susceptibles d’aider à identifier les auteurs de ces tracts plus qu'inquiétants.

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