Xlinks: XLCC annonce avoir conclu avec succès les essais de modélisation du navire

Crédit : XLCC

Dans un communiqué diffusé ce 17 mai, XLCC annonce avoir terminé avec succès les essais de modélisation de son nouveau navire de pose du câble. Celui-ci doit relier le Maroc et le Royaume-Uni, dans le cadre du projet d'interconnexion électrique portée par l'entreprise Xlinks devant se nourrir en électricité à partir de parcs éoliens et solaires au sud marocain.

« La semaine d'essais aux Pays-Bas met en évidence les niveaux d'efficacité du navire et le rapproche un peu plus de sa livraison très attendue », fait-on savoir.

« Le navire XLCC fera un usage intensif des systèmes de stockage d'énergie de la batterie et de l'énergie à terre pour réduire la consommation de carburant et a été conçu avec du méthanol comme carburant une fois opérationnel. Doté de capacités de pointe et conçu pour l'efficacité opérationnelle, le XLCC CLV révolutionnera la transition du Royaume-Uni vers l'énergie verte et les projets plus loin », ajoute la même source.

« XLCC s'est associé étroitement aux concepteurs de navires, le primé Salt Ship Design, qui ont planifié le navire dès la conception à l'aide d'un logiciel d'ingénierie 3D. Salt Ship a joué un rôle de développement essentiel dans l’achèvement des tests », lit-on.

« XLCC s'est également associé à SeaTec, la division des services techniques de la société mondiale de gestion des navires V.Group. SeaTec a été nommé pour élaborer l'énoncé initial des exigences et a continué à soutenir XLCC par le biais de la conception de concepts et de tests de modèles », ajoute XLCC.

Pour rappel, comme révélé récemment par Le Desk, Xlinks avait misé pas moins de 40 millions de dirhams (MDH) sans sa filiale marocaine pour entamer son projet. L'injection de cash par Xlinks au Maroc, survenue courant mars, intervient à un moment où le patron de la société venait tout juste voir le gouvernement britannique réagir à son projet. Dans son son plan stratégique énergétique, l'Exécutif mentionne s'intéresser à ce qu'envisage de faire l'entreprise, sans pour autant affirmer s'être engagé à quoi que ce soit, précisant être au stade de l'étude.

Plus récemment, par voie médiatique, on apprenait aussi que le gouvernement britannique avait constitué une équipe chargée de suivre le projet, afin de l'évaluer toujours.

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