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24.10.2018 à 13 H 44 • Mis à jour le 24.10.2018 à 13 H 58
Par
Parlement

CGEM: Souiri confirmé à la vice-présidence de la Chambre des conseillers

La désignation de Abdelhamid Souiri à la vice-présidence de la Chambre des conseillers a été actée ce matin par Hakim Benchamach. La veille, Les membres du Groupe CGEM à la Chambre des conseillers, avaient publié un communiqué sous forme de mise au point pour « exprimer leur étonnement face à la récente polémique » concernant cette désignation et « leur mécontentement face aux procédés utilisées afin de porter atteinte au Groupe ».

 

Un texte en réplique à la lettre de protestation de Neila Tazi au président du groupe Abdelilah Hifdi par laquelle elle dénonçait un coup de force illégal et de nature à porter atteinte à la parité tel qu’inscrit dans la Loi fondamentale.


« Le renouvellement des instances de la Chambre des Conseillers à mi-mandat induit des élections qui concernent le Président de la Chambre, les membres de son bureau ainsi que les présidents des six Commissions permanentes », répondait alors le Groupe dans son communiqué, en défense de la logique du « vote démocratique » que Tazi avait vivement contesté.


Le Groupe CGEM s’est ainsi rangé comme un seul homme derrière son président lui affirmant « son soutien indéfectible » et « saluant sa gestion du processus mis en place et par lequel il a cherché, par tous les moyens, à aboutir à un consensus avant d’arriver aux urnes », note le communiqué.


Un principe auquel Neila Tazi, contactée par Le360, a répondu en insistant sur le fait qu’il n’y a toujours pas de règle en la matière, s’agissant du groupe de la CGEM. Elle affirme ainsi que « selon les groupes présents à la chambre des Conseillers, il y a ou l’élection ou le consensus. Jusque-là, nous avons toujours opté pour le consensus. Figurez-vous que notre groupe n’a toujours pas de règlement interne. De là à parler de logique démocratique… ».


Sans citer Neila Tazi ni répondre dans le détail à ses critiques, le Groupe a légitimé son action par « une décision souveraine, répondant à un besoin de renouvellement et bâtie sur la conviction que les postes au sein de la Chambre des Conseillers sont des responsabilités et non des droits acquis », attaquant Tazi accusée de « frustration » et de « comportements irresponsables et inconvenants ».


Le divorce est-il donc consommé entre Tazi et son groupe ?  « Neila Tazi a refusé de saluer ses collègues du groupe CGEM et a marqué sa rupture et s’asseyant à l’écart lors de la désignation de Souiri », relate une source parlementaire proche de la CGEM. Une version catégoriquement démentie par d'autres sources patronales à la Chambre, qui affirment que « Tazi a tenu à être présente, qu'elle a échangé des salutations avec quelques membres du groupe et que l'assemblée était pour ainsi dire clairsemée ». Pour eux, l'affaire suit toujours son cours.

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