L’aviation française de la force Barkhane a espionné les FAR avec la complicité de Nouakchott

Deux des trois drones Reaper français de la force Barkhane au Sahel. ARMEE DE L’AIR FRANCAISE

Le média mauritanien Anbaâ a rapporté que l’aviation française faisant partie de la force Barkhane déployée au Sahel a requis et obtenu du pouvoir de Nouakchott de survoler son espace aérien jusqu’aux confins du Sahara occidental dans une mission secrète destinée à prendre des clichés des positions militaires marocaines stationnées derrière le mur de défense. La zone visée, probablement par les trois drones Reaper dont dispose Paris dans la région, est celle qui longe la position de Bir Guendouz à Guerguerate, lieu de tensions récentes entre le Maroc et des éléments du Polisario dans la fameux no man’s land tampon au nord du territoire mauritanien. 79 photos aériennes ont été prises par la France qui s’est cependant refusée à en remettre copie à Nouakchott qui le lui demandait en retour. Une situation qui s’expliquerait, selon une source citée par Yabiladi qui a relevé l’information, par des « désaccords » à caractère politique entre les deux pays malgré la présence de la Mauritanie dans la coalition G5 Sahel aux côtés du Burkina-Faso, du Mali, du Tchad et du Niger.  Engagés en amont du déclenchement des opérations menées au Sahel dans le cadre de la préparation "Renseignement de l’espace opérationnel" (PREO), les drones Reaper assurent la permanence de la surveillance au cours d’une orbite continue. Leurs équipages au sol sont constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers de renseignement et d’interprétateurs d’images.

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L'opération française Barkhane dans la zone Sahélo-Saharienne.

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