Stellantis critiquée en Italie pour inciter ses fournisseurs locaux à s’installer au Maroc
Dans une interview accordée à un média de son pays, le sénateur italien et ex-ministre du développement économique, Carlo Calenda s’inquiète de la baisse de production de Stellantis en Italie et accuse le groupe de privilégier ses usines étrangères par rapport aux italiennes.
Il soulève la situation des usines italiennes, mettant en avant le cas de Mirafiori et la vente de l'usine de Grugliasco. Selon Calenda, « l'ex-Fiat n'a plus rien d'italien » et affirme « détenir la preuve de lettres envoyées par Stellantis à des fournisseurs italiens vantant des opportunités d'investissement au Maroc », où le groupe, présent à Kénitra compte y doubler sa production par un investissement de 300 millions d’euros. « Stellantis veut transférer la production au Maroc, j'en ai la preuve ! », a-t-il déclaré.
Calenda espère que le gouvernement italien rencontrera Carlos Tavares, le patron de Stellantis « pour remédier à la situation » et critique « le manque de sensibilisation du public à la gravité de la situation ».
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