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01.11.2019 à 12 H 25 • Mis à jour le 06.11.2019 à 13 H 09 • Temps de lecture : 16 minutes
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Affaire Global Nexus: comment Hynd Bouhia a abusé ses investisseurs

ENQUÊTE Nouvelles révélations sur Global Nexus et son fonds Green Innov Invest (GNII) dissout en mai dernier et objet d’une procédure en liquidation. Sa gestionnaire, Hynd Bouhia, avait conçu un schéma de détournement des capitaux investis à travers trois sociétés éponymes dont Le Desk a retracé les imbrications, alors que l’AMMC, saisie de trois plaintes tarde à statuer sur un dossier explosif désormais sous enquête judiciaire

Depuis fin mars, une procédure engagée par un groupe d’investisseurs privés auprès de l’AMMC (l’autorité des marchés des capitaux) contre Global Nexus SA, une société de gestion en capital, détenue à 52 % par Hynd Bouhia, 46 ans, ancienne directrice de la Bourse de Casablanca, aux côtés de Douja Atlagh à 24 %, et ses proches (Hassan Bouhia à 20 %, Nibras Bouhia à 2 % et Mounia Bouhia à 2 %) avait mené deux mois plus tard à la dissolution du fonds Green Innov Invest (GNII).


Début septembre, Medias24 rapportait que la liquidation de GNII a été confiée au cabinet Msefer &  Associés par ces mêmes investisseurs du fonds ayant décaissé 25 millions de dirhams sur un engagement de 200 millions.


La saisine auprès de l’AMMC destinée à recouvrer les fonds investis assortis des dommages et intérêts, n’est pas pour autant éteinte au vu des graves anomalies constatées dans la gestion de GNII.


Un conflit oppose en effet les sponsors du fonds et la société gestionnaire Global Nexus. En tout, trois plaintes avaient été déposées entre mars et mai 2019 auprès de l’AMMC par les entités privées (H&A Investment Holding et le fonds Sefiania) et l’institut étatique IRESEN, qui appellent solidairement au retrait de l’agrément de la société de gestion. Contre toute attente, la Caisse centrale de garantie (CCG) n’a pas réagi dans ce sens.


Si ces plaintes visant Global Nexus portent sur des constats de malversations évidentes et sur une asymétrie de traitement entre investisseurs, l’enquête de l’AMMC qui devait en statuer dans les trois mois semble étonnamment s’enliser. La loi prévoit en effet qu’au bout de trois mois suivant la plainte, le régulateur doit notifier les parties pour les informer s’il compte prolonger l’enquête ou la clore et renvoyer le dossier au collège des sanctions. Selon nos informations, cette situation d’attentisme a poussé au moins un des investisseurs à engager fin octobre une action au pénal ouvrant ainsi un nouveau front d’enquête par la police judiciaire.

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Par @MarocAmar
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