Un homme qui essaye de se refaire. Âgé de la cinquantaine, bien sur lui, Kamran Pahlavi (de son vrai nom Kamran Abbas-Vahid), accepte de nous rencontrer dans ce café du quartier Gueliz de Marrakech.
Un rendez-vous difficile à obtenir : l’arrière petit-neveu du dernier Shah d’Iran, petit-fils de la princesse Ashraf Pahlavi, est hésitant, ne sait pas encore où toute cette histoire va le mener et a peur. De qui ? Pas de la justice, insiste-t-il, mais de son ex-épouse.
Un état de détresse conjugué à une pression médiatique permanente. Sur son téléphone, il nous montre les dizaines d’appels de journalistes du monde entier laissés en suspens. C’est que Kamran Pahlavi a besoin de souffler, avec son nom qui est aujourd’hui cité par tous les tabloïds du monde. Pas moins d’un millier de mentions sur internet pour ces deux dernières semaines.
On le présente comme mêlé à une affaire aussi rocambolesque qu’haletante : celle d’une arnaqueuse en série, son ex-femme, l’avocate Sara Jaqueline King, addicte aux machines à sous des casinos de Las Vegas et aujourd’hui poursuivie pour avoir subtilisé pas moins d’une dizaine de millions de dollars à un investisseur.
Dans cette affaire, Kamran Pahlavi est la pièce maîtresse : c’est lui qui a joué l’intermédiaire entre Sara King et l’investisseur, comme c’est lui qui finira par découvrir les mille et un subterfuges et mensonges montés par son ex-femme pour dérober l’argent. Il alertera l’investisseur, « un ami d’une trentaine d’années » nous confie-t-il, et l’aidera, avec ses avocats, à constituer un solide dossier à mettre entre les mains de la justice.
« Imagine ta femme est Madoff et tu ne le sais pas ! », tonne-t-il durant notre entretien.

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