A l'entrée d’Amizmiz, à 55 km au sud-ouest de Marrakech, le paysage bucolique qui se dresse au pied du Haut-Atlas a laissé place à une toile de désolation. Maisons effondrées, façades fissurées et tentes de fortune plantent le décor depuis bientôt cinq mois. Dans le plus grand campement de sinistrés de la commune, les tentes montées par les secouristes après le terrible tremblement de terre qui a frappé la région d’Al Haouz dans la nuit du 8 septembre portent les stigmates d’un autre fléau : la forte tempête du 17 janvier. Cette fois-ci, pas de victimes à déplorer, mais les dégâts sont légion.
A cause des intempéries, le campement « provisoire » a pris des allures de bidonville. Les débris jonchent les allées. Des bâches sont déchirées et des morceaux de toile flottent au vent. Les tentes abîmées sont raccommodées de manière précaire avec des moyens de fortune : morceaux de plastique, nappes, vieux rideaux …
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