En substance, il s’agit d’accorder un « bonus » à des importateurs des médicaments, au détriment de l’investissement dans la fabrication locale qui elle en revanche sécurise davantage l’approvisionnement de notre pays en médicaments, créé des emplois et économise des devises »
Sept ans après la promulgation du décret n° 2-13-852 relatif aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments, les industriels pharmaceutiques nationaux n’en reviennent toujours pas. « Comment un texte pareil a-t-il été approuvé, mais surtout, comment se fait-il qu’il n’a toujours pas été amendé ? », fulmine un opérateur de la place. En ligne de mire, une phrase d’une petite vingtaine de mots, nichée à l’article 4, dont les conséquences aussi graves qu’évitables se sont faites ressentir sur le développement de l’industrie locale, mais surtout, sur le portefeuille du contribuable marocain, qu’il s’agisse d’un patient malade ou d’un simple cotisant au système de santé.

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