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30.05.2022 à 12 H 16 • Mis à jour le 30.05.2022 à 12 H 20 • Temps de lecture : 14 minutes
Par

Élisabeth Moreno : «Il n’y a pas de place pour une relation tiède entre le Maroc et la France»

ENTRETIEN. Coup de froid entre le Maroc et la France, le dossier des visas, affaire du Sahara …La candidate de la majorité présidentielle, investie au nom de Renaissance, et ancienne ministre, Élisabeth Moreno détaille pour Le Desk les enjeux de la bataille des législatives françaises dans la neuvième circonscription des Français à l'étranger dont l'épicentre est le Royaume

Vous étiez loin de la politique avant votre entrée au gouvernement français il y a deux ans. Qu’est-ce qui vous lie particulièrement à cette circonscription très convoitée ?

C’est sûr que c’est une région très convoitée (rires). Ce qui me lie à cette circonscription, c’est d’abord que j’y suis née et que mes parents vivent dans cette circonscription. J’ai vécu plusieurs années au Maroc avec ma famille et cela fait plus de quinze ans que je travaille avec le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et tous les pays d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.


J’y ai des attaches de mon héritage familial et je suis également une franco-africaine totalement assumée, très heureuse de ma double identité. Je ne sais pas d’ailleurs pourquoi cette question des diasporas est devenue parfois problématique, comme si elle était un obstacle alors qu’il s’agit d’une richesse, à un moment où il y a tellement d’enjeux géopolitiques et stratégiques pour lesquels nous avons tous et toutes notre pierre à apporter à l’édifice.


Vous avez raison, je viens de la société civile et du monde de l’entreprise, où j’ai passé trente années de ma vie. Le président de la République, Emmanuel Macron et Jean Castex (l’ancien premier ministre français, ndlr) m’ont demandé de rejoindre le gouvernement il y a deux ans pour prendre en charge la question de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances et, comme vous le savez, ces questions-là sont éminemment prégnantes dans nos sociétés. Je me rends compte qu’il y a tant à faire et je ne veux pas que mes enfants portent les mêmes batailles que celles que j’ai portées. Je veux faire tout ce que je peux pour rendre cette société plus juste, plus inclusive et plus égalitaire.


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