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08.05.2020 à 00 H 54 • Mis à jour le 08.05.2020 à 11 H 36 • Temps de lecture : 11 minutes
Par et

Exclusif- Des kits de dépistage marocains snobés par la Santé

ENQUÊTE Dans le plus grand secret, la fondation publique MASciR et sa startup de biotech Moldiag ont conçu des kits de tests de laboratoire pour le dépistage du Covid-19. Fin prêts, leur industrialisation possible au Maroc les rendraient nettement plus compétitifs que ceux déjà importés notamment d’Asie. Mais malgré l’urgence, le ministère de la Santé tarde à les certifier, alors que l’armée les expérimente déjà. Enquête sur un gâchis

Si le projet se concrétise, il s’agira d’un pas décisif dans la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus au Maroc. Des chercheurs dans la biotechnologie, gravitant autour de la fondation publique MASciR (Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research), ont finalisé le développement de kits de tests de type RT-PCR (Polymerase Chain Reaction), permettant le dépistage du SARS-CoV-2, responsable de la maladie à coronavirus, a appris Le Desk de diverses sources concordantes.


Au cœur du projet chapeauté par Nawal Chraïbi, directrice exécutive de MASciR, se trouve notamment Abdeladim Moumen, docteur en biologie moléculaire et biochimie qui dirige son pôle de technologie biomédicale. Également à la tête de la startup Moldiag, incubée depuis 2016 par cette fondation publique mise sur pied pendant le mandat de Ahmed Reda Chami à l’Industrie, il développe depuis des années des technologies innovantes essentielles pour la santé publique.


Un prototype qui n’attend que le go !

Selon nos informations, le prototype en question, dont le principe consiste à dupliquer en grand nombre une séquence d’ADN ou d’ARN (empreinte génétique) à partir d’une faible quantité prélevée pour mesurer la charge virale, est fin prêt et n’attend que la validation des autorités sanitaires pour entamer son industrialisation à coûts maîtrisés au Maroc. Cependant, prévient une source proche du projet, « le processus risque de prendre encore quelques mois », promettant qu’à la clé, « le prix du kit de test sera 2 à 4 fois moins cher que ceux importés par le Maroc ». Un avantage comparatif non négligeable avec les produits sud-coréens notamment, et déjà en usage à un rythme non communiqué.

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