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25.04.2019 à 22 H 08 • Mis à jour le 25.04.2019 à 22 H 09 • Temps de lecture : 15 minutes
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Joe Biden, candidat anachronique

PORTRAIT L’ancien vice-président de Barack Obama, 76 ans, est candidat à la primaire démocrate en vu du parti, il compte jouer la carte de la réconciliation nationale face à Trump. Mais son parcours politique fait surtout de lui le candidat du passé

New York (États-Unis), correspondance. – Sa première vidéo de campagne, Joseph Biden la situe à Charlottesville, cette ville de Virginie où « nazis et suprémacistes blancs sont sortis en plein jour » à l'été 2016, torches à la main, slogans antisémites à la bouche, « comme dans l'Europe des années 30 ».


Joe Biden a cette conclusion : « Nous sommes dans une bataille pour l'âme de notre pays. Cette présidence sera vue comme un moment odieux de notre histoire. » Trump réélu,« il changera pour toujours et fondamentalement ce pays et qui nous sommes, ce qui a fait l'Amérique ». Sans citer l'actuel président, Biden utilise le mot « tyran »« Je ne peux pas laisser cela se passer. »


Si « Joe » Biden a un message à faire passer, c'est bien celui-ci : dans un an et demi, lui est en mesure de tourner la page Trump. Après beaucoup de tergiversations, l'ancien vice-président de Barack Obama de 2008 à 2016, sénateur du Delaware réélu pendant trente-six ans, a officialisé jeudi 25 avril sa candidature à la primaire démocrate qui départagera, au printemps prochain, l'adversaire de Donald Trump à la prochaine présidentielle, prévue en novembre 2020.


Il lancera lundi prochain sa campagne à Pittsburgh, ville symbole de l'ancienne « Rust Belt », dans cet État de Pennsylvanie où il est né, rejeton d'une très catholique famille de quatre, typique de la Middle America laborieuse, catholique et blanche des années 1950.


En novembre 2016, la Pennsylvanie, cet État industriel rural de l'est américain qui votait d'habitude pour le candidat démocrate à la Maison Blanche, a choisi Trump d'une courte tête, comme l'Ohio ou le Michigan, bastions populaires où la population blanche est très majoritaire.


Biden, qui peaufine depuis des années une image de défenseur de l'Américain « moyen », pense qu'il est en mesure de ramener au bercail les électeurs d'Obama qui avaient préféré s'abstenir, ou voter Trump plutôt que Clinton.

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