C’est une réalité bien connue, mais si peu médiatisée et documentée à l’international qu’on finit par l’oublier. L’enquête de l’agence de presse américaine Associated Press (AP), parue lundi 25 juin, Walk or die, marche ou crève, jette une lumière crue sur le traitement que réserve le pouvoir algérien aux migrants subsahariens en les expulsant et en les abandonnant au sud du pays en plein désert dans des conditions inhumaines sans eau ni vivres.
« Ici, dans le désert, l’Algérie a abandonné plus de 13 000 personnes au cours des quatorze derniers mois, y compris des femmes enceintes et des enfants, les obligeant à marcher, parfois sous la menace d’une arme, sous des températures pouvant atteindre 48 degrés », révèle AP depuis Assamaka au Niger, le village frontalier le plus proche de l’Algérie en se fondant sur les chiffres de l’organisation onusienne des migrations, l’OIM.« Je n’ai jamais vu des expulsions comme celles dont je suis témoin en ce moment. Ils arrivent par milliers », témoigne ainsi Alhoussan Adouwal de l’OIM Niger.
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