Le 19 novembre s’ouvre le procès dit de l’affaire Monjib.
L’historien, est appelé à la barre aux côtés de six autres prévenus, représentant trois associations actives sur le front de la liberté d’expression et des libertés individuelles. Tous sont poursuivis pour intelligence avec des intérêts étrangers au titre de plusieurs chefs d’accusation. Un procès assurément politique.
Pancarte brandie lors d'un sit-in de solidarité avec Maâti Monjib. ICONODOC
Des activistes du Mouvement du 20 février rassemblés pour soutenir Monjib, en grève de la faim. ICONODOC
Islamistes et militants de gauche autour de la même table, à l'initiative de Monjib.
Monjib en compagnie du journaliste Ali Anouzla, directeur du journal électronique Lakome2.com, lors d'un séminaire organisé par l'AMJI. ICONODOC
Les déclarations de l'historien sur France 24 lui ont attiré les foudres des appareils sécuritaires.
Des interdictions de sortie du territoire à la chaîne
L’été durant, les mis en cause ont fait l’objet d’interrogatoires de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca. Le parquet de Rabat, qui a enclenché la procédure, a émis, dans la foulée, des ordres d’interdiction de sortie du territoire à l’encontre d’Abdessamad Ait Aicha (alias Samad Iach), un ancien collaborateur de Monjib.
L’historien, qui se trouvait à l’étranger, est mis en attente à son retour, le 31 août, à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. La police des frontières lui notifie verbalement qu’il fait l’objet d’une procédure judiciaire, « pour atteinte à la sûreté de l’Etat ».

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