Vous étiez vraisemblablement dans les petits papiers d’Édouard Philippe avant l’annonce de l’investiture d’Élisabeth Moreno en tant que candidate de la majorité présidentielle. Qu’est-ce qui n’a pas joué en votre faveur ?
C’est chaque fois la même histoire : les partis politiques décident très loin de nous, tout étant fait à Paris. Et nous essayons justement d’avoir notre poids ici pour que nous puissions être représentés par des gens de chez nous, des gens qui vivent notre quotidien, qui vivent au plus près de nos compatriotes et qui sont des Français établis hors de France.
Certes, j’ai beaucoup fait pour obtenir cette investiture officielle mais je me prépare depuis un moment et je suis cohérent par rapport à mon engagement. J’ai été référent de La République en marche (LREM) pendant quatre ans, j’ai structuré les comités de soutien au président de la République dans tout le Maghreb et, ayant été élu l’année dernière par mes compatriotes comme conseiller des Français à Casablanca, cela me donne une légitimité certaine. J’ai d’ailleurs été élu avec l’étiquette de la majorité présidentielle. J’ai apporté aussi, c’est important de le souligner, mon parrainage au président de la République.

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