S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
Grand angle
Enquêtes, reportages, récits et portfolios

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
#Centrale solaire
01.11.2016 à 20 H 33 • Mis à jour le 02.11.2016 à 13 H 25 • Temps de lecture : 9 minutes
Par

Tasselmante, l’oublié de la centrale solaire Noor

Reportage Tasselmante est le plus proche village de la centrale solaire Noor de Ouarzazate et pourtant, il semble être le plus éloigné de ses retombées socio-économiques. Emplois, électricité et éducation, le quotidien des habitants a peu changé depuis son implantation à proximité
En direction de Noor I. Cette partie de l'immense centre solaire en devenir a été lancée en février 2016 et alimente depuis, les agglomérations de Ouarzazate, de Tinghir et de Tazart. MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK

Vue aérienne de la centrale solaire Noor I, II et III. Ces deux dernières toujours en construction, devraient être achevées fin 2017. MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK

Le soleil tape. En ce mois d’octobre, les milliers de panneaux solaires alignés dans la centrale Noor brillent. Un immense champ « en or » protégé par des barbelés et quelques postes de sécurité éparpillés. De l’autre côté, une longue ligne droite qui débouche sur Tasselmante, la plus proche commune du site solaire. Moins de deux  kilomètres les séparent. Un village qui abrite près de 77 maisons mais qui est pourtant si silencieux ce jour-là. Pas un bruit ou presque. Un homme marche tranquillement. Abdellatif, père de trois enfants connaît très bien la centrale. Il l’a vu se construire de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. « J’ai travaillé pendant 10 mois pour une société qui s’occupait du terrassement, raconte-t-il. C’est la seule fois où j’ai eu un emploi…  Quand mon contrat s’est fini, on ne m’a plus rappelé… » Depuis cinq mois, il est au chômage. Pour l’instant, il arrive à faire vivre sa famille grâce à l’argent qu’il a mis de côté. « Je touchais 13 dirhams de l’heure  », précise-t-il avant de téléphoner à Nora, sa belle-soeur qui arrive très vite avec sa cadette, Saïda. Tous les trois sont en colère. « On nous avait promis des emplois avec l’arrivée de cette centrale à côté de chez nous, lâche l’une d’entre elles. Et rare sont ceux qui ont été appelés pour y travailler !  »

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Réalisation :
Mohamed Drissi K. Images
De longs formats Enquêtes, reportages, récits et portfolios