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13.09.2019 à 11 H 23 • Mis à jour le 13.09.2019 à 15 H 38
Par
Cour des comptes

Driss Jettou éreinte Akhannouch à la veille d’un remaniement très attendu

Aziz Akhannouch lors de la fête du raisin à Benslimane le 29 août 2019. MAP
Dans son rapport annuel 2018, la Cour des comptes met en lumière certaines dérives du secteur agricole dirigé depuis douze ans par Aziz Akhannouch qui ambitionne pourtant de placer le RNI en pôle position des prochaines législatives. Les critiques visant des pans stratégiques du Plan Maroc Vert, déjà décrié par ailleurs, tombent mal pour le ministre qui joue des coudes à la veille d’un remaniement annoncé par le roi

Le ministère de l’agriculture et de la pêche est l’un des départements les plus fustigés par le dernier rapport de la Cour des comptes pour l’année 2018 que vient de rendre public l’instance dirigée par Driss Jettou. Déjà, au mois de mai dernier, des pans entiers de ce document avaient fuités dans la presse provoquant des remous dans l’entourage de Aziz Akhannouch qui, par ailleurs, s’est déjà lancé dans une campagne pré-électorale marathon pour les législatives de 2021.


La Cour des comptes pointe ainsi la pêche avec son plan Halieutis et son versant aquacole, l’oléiculture qui bénéficie des largesses du controversé Plan Maroc Vert, et l’ONSSA dont le rôle et l’indépendance sont vivement critiqués.


Aziz Akhannouch qui dirige ces secteurs depuis plus de douze ans avait fait d’Halieutis la colonne vertébrale de sa réforme du secteur de la pêche gangrené par la rente et le manque de vision. La Cour des comptes constate qu’en réalité, malgré les annonces répétées du ministre, les budgets alloués, les sources de financement et le planning d’exécution des différents projets programmés, n’ont jamais été définis. Pire, l’essentiel des objectifs stratégiques de ce plan n’ont pas été atteints, le Maroc n’ayant pas atteint une place significative dans le marché mondial en terme de volume de prises, ni en part de production aquacole. Le marché intérieur demeure tout aussi étroit, les Marocains n’ayant pas été incités à consommer les produits de la mer.

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