Sous pression, le parti de Macron souffle le chaud et le froid sur son antenne à Dakhla

Le 8 avril, La République en Marche (LREM) prenait tout le monde de court en annonçant la création d’une antenne à Dakhla. « Nous nous réjouissons particulièrement de la création du comité de LREM à Dakhla, situé dans les provinces du sud marocain, qui vient renforcer notre présence auprès des Français de cette zone », indique un communiqué signé Jaoued Boussakouran, référent LREM Maghreb et Afrique de l'Ouest, et Marie-Christine Verdier-Jouclas, vice-présidente du groupe d'amitié France-Maroc et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale française.
L’annonce du parti présidentiel français a eu l’effet d’une bombe, tant l’enjeu est grand. Cinq mois après la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara Occidental, le Maroc, après avoir convaincu une vingtaine de pays d’ouvrir leurs consulats dans les provinces du sud, aspire désormais à mettre le grappin sur des puissances européennes. A commencer par la France, allié traditionnel du royaume qui soutient sans ambages l’initiative d’autonomie marocaine. « Chaque référent propose la création de comités qui doivent recevoir l’aval du siège à Paris. Le Comité Dakhla, destiné aux Français de la ville, a été accepté, c’est donc un acte institutionnel et surtout un acte politique significatif envers le Maroc de la part du parti présidentiel », se réjouissait une source au sein du mouvement auprès du Desk le 8 avril.

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