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06.05.2021 à 12 H 38 • Mis à jour le 06.05.2021 à 12 H 38
Par
Polisario

Brahim Ghali, confondu par la police, ne sera pas entendu le 7 mai, étant toujours en soins intensifs

Brahim Ghali, chef du Front Polisario. RYAD KRAMDI / AFP
L'identification du chef du Polisario a été rendue possible par ses photos publiées dans la presse, comme l'ont indiqué des sources légales à l’agence EFE. Cependant, étant « très affecté » par le Covid-19, il ne pourra pas, comme prévu et pour l'instant, témoigner en tant que prévenu le 7 mai. D’autres dirigeants du Front sont également convoqués par le juge

Comme révélé hier par la presse ibère, la police espagnole a réussi à identifier le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, « comme la personne admise pour cause de Covid dans un hôpital de Logroño avec une fausse identité, bien qu'il ne le soit pas capable d’être entendu pour le moment devant l’Audiencia nacional en raison de son état de santé », rapporte ce 6 mai, l’agence EFE.


L'identification a été rendue possible par des photos de Ghali publiées dans la presse, comme l'ont indiqué des sources légales à EFE.


Cependant, étant « très affecté » par le Covid-19, il ne pourra pour l'instant pas témoigner en tant que prévenu devant le juge du Tribunal national Santiago Pedraz, qui enquête sur une plainte contre lui et d'autres membres du Front Polisario.


La plainte a été déposée par le blogueur El Fadel Mehdi Breika, un citoyen espagnol d'origine sahraouie, et est dirigée contre Ghali et d'autres personnes liées au Front Polisario pour des crimes présumés de détention illégale, de torture et contre l'humanité.


Pour rappel, Ghali a été placé en « soins intensifs » à l'hôpital de San Pedro, à Logroño, sous la fausse identité algérienne de Mohamed Benbatouche, comme la police l'a certifié.


Dans le cadre de l'enquête sur la plainte de Breika, le juge a convoqué cinq accusés pour demain, 7 mai, après que Breika, membre de l'Initiative sahraouie pour le changement, qui a été emprisonné dans une prison du Polisario, a fourni des données suggérant qu'ils avaient la nationalité espagnole et résidence en Espagne, conditions pour qu’ils fassent l’objet d’une enquête de la Cour nationale.


Il y a quelques mois, en octobre 2020, l'ancien chef du tribunal, José de la Mata, avait rejeté la plainte de Breika, estimant qu'il n'était pas compétent pour enquêter sur les événements, étant donné qu'ils avaient été commis à l'étranger, sans preuve de nationalité espagnole ou d’adresse en Espagne d'aucune des personnes qui ont fait l'objet d'une enquête.


Mais le militant a fait appel de cette décision et le juge Pedraz, qui a repris la présidence du tribunal n°5 de l’Audiencia nacional il y a quelques mois, a décidé de rouvrir le dossier pour déterminer si ces conditions étaient remplies sur la base des données fournies par le plaignant.


Parmi les cinq accusés cités à comparaitre ce vendredi se distingue Bachir Sayed, dit Bachir Mustafa Sayed, frère du fondateur du Polisario Al Ouali Mustafa Sayed, ministre des Affaires politiques et conseiller de l'actuel président, et qui, apparemment, serait celui qui a pris le commandement de la forme intérimaire en l'absence de Ghali.

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