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14.10.2022 à 12 H 31 • Mis à jour le 14.10.2022 à 13 H 32
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Révélations

Primo-licenciés du cannabis légal : le bon vin et l’ivraie

Les trois dirigeants de laboratoires pharmaceutiques ayant obtenu le permis d’exploitation du cannabis légal: (de g-à-d: Abdelghani El Guermai (Galenica), Mia Lahlou Filali (Pharma 5) et Lamia Tazi (Sothema). Montage: Mohamed Mhannaoui / Le Desk
L’Agence de régulation du cannabis (ANRAC) a déclaré avoir délivré 10 permis pour l’industrie et la commercialisation licite du cannabis. Mais ces premiers bénéficiaires du précieux sésame ne sont pas tous logés à la même enseigne. A côté de laboratoires pharmaceutiques et d’opérateurs agroindustriels établis, d’autres acteurs autorisés n’affichent pas de track records transparents

Lancée en juin, l’Agence de régulation du cannabis (ANRAC), chargée de contrôler toute la chaîne, de la production jusqu’à la commercialisation des dérivés du chanvre, a délivré les dix premiers permis pour la transformation, la fabrication, la commercialisation et l'exportation de cannabis à des fins médicinales et industrielles. Si son patron par intérim, Mohamed El Guerrouj a fait de cette délivrance un quick win pour satisfaire l’ambition affichée du ministre de l’intérieur, Abdelaouafi Laftit, de ce premier lot réparti, selon nos sources entre quatre laboratoires pharmaceutiques (Sothema, Pharma 5, Galenica et Pharmaprom) et six producteurs agroindustriels dont Le Desk a identifié Phyto Prod, Ircos et Bio Cannat, il faut d’ores et déjà séparer le bon vin de l’ivraie.


Pour aller au plus vite, assurent nos sources, l’ANRAC a délivré son autorisation « aussi bien à ceux qui disposent d’un dossier en béton qu’à ceux qui ont rempli correctement et sans plus le formulaire requis ». Et déjà, certains cas interrogent, parmi lesquels un laboratoire pharmaceutique qui change de mains et dont la licence est déjà mort-née et un spécialiste des plantes aromatiques détenteur de centaines d’hectares, notamment dans le Rif mais dont les bénéficiaires finaux sont anonymisés par des prête-noms que Le Desk a déjà croisés dans ses enquêtes sur les Panama Papers et les Pandora Papers.


Une situation pour le moins inquiétante pour un secteur aussi sensible et encore balbutiant dont la réussite et la crédibilité tient avant tout de l’exigence d’une transparence totale et d’une sécurisation à toute épreuve de ses process et des flux financiers qu’il va générer.

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