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21.10.2022 à 18 H 23 • Mis à jour le 21.10.2022 à 18 H 34
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Blanchiement

Argent sale : le GAFI maintient le Maroc sur sa « liste grise »

Bank Al Maghrib. Crédit: Agence Imaginium / Le Desk
Le Groupe d’action financière (GAFI) appelle ainsi le Maroc à poursuivre l’application de son plan d’action, salue son engagement et surveillera de près ses progrès. Une visite de terrain est prévue dans ce sens pour faire le point sur le degré de mise en application de mesures qu’il a instaurées depuis mars 2021

Le Groupe d’action financière (GAFI) a décidé ce 21 octobre de maintenir le Maroc parmi les juridictions soumises à une surveillance renforcée, mais affirme qu’il continuera à travailler activement avec Rabat pour remédier aux défaillances stratégiques que présentent son régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération, apprend-on de sa communication. Le Maroc avait été placé sous surveillance en février 2021.


Une visite de terrain est prévue au Maroc dans ce sens pour faire le point sur le degré de mise en application des mesures qu’il a instaurées depuis mars 2021.


Lorsque le GAFI place une juridiction sous surveillance renforcée, cela signifie que le pays s’est engagé à résoudre rapidement les défaillances stratégiques identifiées dans les délais convenus et qu’il fait l’objet d’une surveillance renforcée. Cette liste est communément désignée sous le nom de « liste grise ».


Le GAFI appelle ainsi le Maroc à poursuivre l’application de son plan d’action et salue son engagement et surveillera de près ses progrès.


Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le GAFI accorde une certaine flexibilité aux juridictions, dont celle du Maroc qui ont encore du temps avant d'atteindre les délais fixés, en leur permettant de soumettre à revue leurs progrès sur une base volontaire.


Le GAFI félicite les progrès accomplis par ces pays dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire de Covid-19.


Dans ses conclusions, le GAFI écrit qu’en février 2021, le Maroc a pris un engagement politique de haut niveau de travailler avec le GAFI et le MENAFATF pour renforcer l'efficacité de son régime de LBC/FT.


Le Maroc a pris des mesures pour améliorer son régime de LBC/FT, notamment en dotant la CRF de ressources financières et humaines pour renforcer ses capacités d'analyse afin de remplir son mandat principal d'analyse opérationnelle et stratégique, note le GAFI.


Le Maroc devrait continuer à travailler à la mise en œuvre de son plan d'action pour remédier à ses lacunes stratégiques, estime le GAFI, notamment en :


-Améliorant la surveillance fondée sur les risques et en prenant des mesures correctives et en appliquant des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives en cas de non-conformité 


-Veiller à ce que les informations sur les bénéficiaires effectifs, y compris les informations sur les personnes morales et les constructions juridiques étrangères, soient adéquates, exactes et vérifiées 


-Accroître la diversité des déclarations de transactions suspectes 


-Donner la priorité à l'identification, à l'investigation et à la poursuite de tous les types de BC conformément au profil de risque du pays  et


-Surveiller et superviser efficacement la conformité des IF et des EPNFD aux obligations de sanctions financières ciblées.

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