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13.05.2024 à 09 H 29 • Mis à jour le 13.05.2024 à 14 H 56 • Temps de lecture : 8 minutes
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n°973.Cannabis : le récréatif comme suite logique ?

Il y a 50 ans, en mai 1974, le Maroc officialisait par décret sa politique de répression contre l’usage de drogues. Depuis, le royaume s’est paradoxalement hissé parmi les principaux producteurs de cannabis et vient même de faire de son application cosmétique et thérapeutique un levier économique. Le décret pourtant, est plus que jamais en vigueur à l’heure où certaines voix appellent à une légalisation de sa consommation récréative. Etat des lieux

Le dahir paru au Bulletin officiel en date du 21 mai 1974 est venu dissiper la fumée législative quant à l’usage des drogues en général, du cannabis en particulier. Est-ce à dire que le citoyen pouvait, jusqu’alors, et en toute quiétude,  fumer son « joint » sans en avoir à risquer un séjour en prison ? Pas vraiment. D’abord parce que la consommation de haschich soit la résine de cannabis, n’était pas aussi répandue qu’aujourd’hui mais aussi du fait qu’une loi prévoyait déjà une sanction contre son usage. Il s’agit d’un dahir qui remonte aux premières années du Protectorat, en décembre 1922. A cette époque, le kif est consommé déjà depuis plusieurs siècles essentiellement dans la région du Rif, qui en détient encore le monopole de la culture dans le royaume. Le kif, directement issu des feuilles séchées de la plante cannabis sativa, est fumé mélangé à du tabac dans une pipe (sebsi), et dont la teneur en THC, la molécule qui constitue le psychoactif majeur du cannabis, est bien moins forte que celle contenue dans le haschich actuel.


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