
n°879.Conseil communal de Casablanca et SDL: comment rendre cette relation plus fructueuse ?
À chaque fois qu'une Société de développement local (SDL) de la métropole est critiquée pour une éventuelle « mauvaise gestion » d'un service donné, les élus locaux ne ménagent pas leurs reproches envers elle. Lors des récentes sessions du Conseil communal de Casablanca, plusieurs conseillers, tant de la majorité (RNI, PAM et Parti Istiqlal) que de l'opposition, ont exprimé au Desk leur mécontentement quant au niveau de gestion de ces entités, pourtant créées par leurs soins, ainsi qu'envers une communication limitée à son strict minimum.
« Les SDL, créées par nous, échappent à notre contrôle »
« Les directeurs généraux des SDL refusent de répondre au téléphone, nous regardent de haut et même lorsqu'on les convoque à des réunions, ils sont rarement présents », déclare avec insistance un élu local du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a souhaité préserver son anonymat.
Ces propos ont également été corroborés par d'autres conseillers qui ont soulevé d'autres problèmes : « Nous avons créé ces SDL, nous les finançons et, en fin de compte, nous ne savons même pas comment elles fonctionnent, ni comment elles gèrent leurs ressources financières. Nous ne pouvons obtenir des informations sur l'avancement des grands projets de Casablanca que par le biais des médias. Cela est inacceptable ! », déclare un autre élu sous l'étendard du Parti de la justice et du développement (PJD). Un troisième élu sous les couleurs de l’Union constitutionnel (UC) tonne : « Les SDL, nous les avons créé, et elles ont fini par échapper à notre contrôle ».

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