n°877.Contractualisation dans la fonction publique : après l’éducation, la santé ?
On ne cesse de le répéter dans toutes les sphères politiques, sociales et économiques : « s’il y a une leçon que nous avons tiré de la pandémie, c’est qu’il faut œuvrer par tous les moyens disponibles pour atteindre une souveraineté sanitaire ». Et depuis 2020, les efforts ne cessent de s’intensifier et les progrès de s’accumuler dans le cadre de la refonte générale du système de la santé, ainsi que de la généralisation de la couverture maladie obligatoire (AMO).
Pour accompagner ce grand chantier lancé par le roi Mohammed VI, les réformes du cadre réglementaire de la santé se sont enchaînées, les textes de loi et les décrets d’application s’achevant l’un après l’autre dans des délais records. Les traits de cette nouvelle configuration du système de la santé sont, moins de trois ans plus tard, déjà clairs. La gestion de l’offre sanitaire, on le sait désormais, sera assurée au niveau régional par les Groupements de santé territoriaux (GST). Pourtant, en parallèle avec toutes ces avancées, une question principale refait surface : quid des ressources humaines pour répondre à la demande accrue des services de soins ?
Les GST, premier pas vers une solution ?
Les GST, futurs chefs de file du système sanitaire prévus dans le cadre de cette réforme structurante, permettent de concevoir une première réponse à la problématique des ressources humaines. Ces structures, devant absorber dans un premier temps les différentes instances de santé au niveau régional, avant qu'elles ne soient fusionnées dans un établissement régional de santé autonome capitalisant sur le Centre hospitalier universitaire (CHU), permettront de révolutionner la gestion des différentes ressources dans le domaine de la santé.
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