n°689.CSMD: Le rapport Benmoussa préconise des super-walis aux pouvoirs renforcés
C'est un des projets phares du nouveau règne de Mohammed VI : la régionalisation avancée, voulue comme la pierre angulaire d'un « État démocratique décentralisé » où les douze régions du Maroc pourront s'autogérer, par le biais de collectivités territoriales élues. À terme, la décentralisation devait servir de catalyseur à un État souhaitant démocratiser la gestion des affaires locales, le même État qui n’hésite d’ailleurs pas à mettre sur la table un plan d’autonomie pour ses provinces du sud. La nouvelle Constitution, adoptée en 2011, abonde également dans le même sens en affirmant dès son premier article la régionalisation avancée comme étant le fondement de son organisation territoriale. Là aussi, le mot « décentralisée » est mis en avant.
Par « décentralisation », on entend le transfert de la gestion des affaires régionales à des comités élus, qu'il s'agisse de membres du Conseil régional ou du Conseil communal. Cette vision, idéale certes, convient cependant d'être rappelée à l'aune de la tradition marocaine et de ce que disposent encore ses lois : devant un wali, un président du Conseil de la région ne vaut presque rien et la complémentarité, avancée ces derniers années, trouve souvent ses limites.
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