S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En clair
Toutes les réponses aux questions essentielles de l’actu

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
29.05.2021 à 13 H 47 • Mis à jour le 29.05.2021 à 14 H 28 • Temps de lecture : 11 minutes
Par

n°689.CSMD: Le vieux serpent de mer de la monarchie parlementaire englouti à jamais

21 ans après l’avènement du règne de Mohammed VI, la Commission des 35 conçoit le tant attendu Nouveau modèle de développement autour d’une monarchie exécutive, enterrant ainsi toute perspective de monarchie parlementaire

La question est aussi vielle que l’Indépendance du royaume : le roi, acteur central de la vie politique marocaine, doit-il à la fois régner et gouverner ? Une monarchie exécutive ou parlementaire ? Quels pouvoirs pour les élus de la Nation et le chef du gouvernement ? Resurgissant aux moments cruciaux de l’histoire récente du pays, ces questions n’ont pas manqué de soulever des débats en 1999, lors de l’accession de Mohammed VI au trône. « L’une des problématiques était alors la centralité de la monarchie dans le cadre d’un système déterminé par la succession. Une autre était la redistribution des pouvoirs. Cette seconde problématique s’est particulièrement manifestée lorsqu’un appel à une révision de la Constitution pour l’instauration quasi immédiate d’une monarchie parlementaire a été lancé », se souvenait, en 2019, le grand constitutionnaliste Najib Ba Mohamed, faisant allusion à l’appel lancé par l’intellectuel Mohamed Sassi, alors sous la bannière du parti de la rose.


Le but du débat n’était pas tant de marginaliser le rôle de la monarchie que de redistribuer les pouvoirs et instaurer la culture de la reddition des comptes. Pour plaider en faveur de la réforme, le camp progressiste pouvait convoquer l’expérience du gouvernement Abdellah Ibrahim, le premier chef du gouvernement à avoir lutté jusqu’au bout pour ses prérogatives jusqu’à sa destitution manu militari en 1960 par le futur Hassan II. En un an et demi, le leader de l’aile gauche de l’Istiqlal, épaulé par Abderrahmane Bouabid à la tête du département de l’Économie, avait réalisé de grandes réformes : création de Bank Al-Maghrib, instauration de l’indépendance du franc marocain à la monnaie française, lancement de la réforme agraire, création du Bureau des études et des participations industrielles (BEPI) et de la raffinerie la Samir, la BMCE, le Bureau de recherches et de participations minières (BRPM)…


Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.